Coronavirus ou l’heure de l’introspection

Coronavirus ou l’heure de l’introspection

21 mars 2020 0 Par jo'

Le tout premier article du blog !

A vrai dire, je ne pensais pas débuter le blog en parlant du fameux Coronavirus, le nCoV-19 ou plus récemment renommé covid-19. Pas très original de prime abord. Ce n’était pas prévu ainsi… mais voila, c’est le destin, les évènements arrivent et prennent le dessus. Parfois on doit revoir ses plan, et ce n’est pas forcément en y perdant.

Je vous expliquerai selon moi pourquoi ce virus est important, non pas du point de vue scientifique car d’autres le feront mieux que moi, mais sociologiquement et humainement, car là se trouve les enjeux à long terme. Des enjeux qui nous dépassent totalement. Il n’empêche que chaque personne dotée de bonne volonté pourra participer favorablement à un changement obligatoire et profond de la société actuelle. Nous savons que le modèle actuel n’est pas viable et un nouveau devra le remplacer. Cela prendra peut-être des décennies avant d’atteindre un seuil de viabilité.

Avant de pouvoir espérer changer la société, il faudra parvenir à nous changer nous-même. De l’intérieur. Immense travail, essentiel. C’est pourquoi je vous parlerai de notre nécessaire introspection.. en fin d’article. Dans un premier temps je m’étendrai sur la situation actuelle et quelques remarques qui me semblent de bon sens, mais vous pouvez sauter si vous êtes pressés.

NB : Bien sûr, on ne parlera pas corona tout le temps, à toutes les sauces, surtout celles qui rendent malade. Mais tant qu’il sera intéressant d’en parler, je n’hésiterai pas 😉 On y va ?

 

Précisions sur l’article

D’emblée je tiens à vous annoncer que :

  • Je n’aborderai pas ici les aspects médicaux du COVID-19
  • Ni le détail des conséquences économiques, impossibles à chiffrer pour le moment
  • Je ne me moque pas des victimes contaminées, je prends très au sérieux le problème, cependant je me permets de rire de certaines choses pour détendre un peu l’atmosphère 😉

Vous reprendrez bien une tit’ corona ?

 

Corona extra

La corona, elle aussi est importée… mais du Mexique

Bon OK, celle-là était facile et surfaite ! On roule dans les ornières… Personnellement je n’aime pas la corona, même si c’est marqué extra dessus. Dans tous les cas, je peux vous garantir que le coronavirus, lui, il va bien nous saouler… jusqu’à la gerbe. Demain, nous n’attendrons pas la fin de la fête pour avoir mal au crâne (Mais ça, on en reparle plus loin)

On nous en rabat les oreilles sur toutes les ondes, sur toutes les chaines, il prend désormais de la place, certainement trop de place, dans les discussions en famille et entre amis. On s’en dégoûte, à juste titre, et on éteint le poste. Bravo à ceux qui font l’effort de s’informer autrement. Les chaînes de TV mainstream représentent le pouvoir oligarchique en action : la censure, le mensonge, la tromperie, et tous les messages idéologiques venant d’en haut et choisis tout spécialement pour nous. Il est temps de s’en éloigner.

 

Le virus de la couille ?

Les bisounours

les histoires des bisounours sont destinés aux enfants, pas aux adultes !

Il était une fois… la mondialisation […] Tout allait bien dans notre civilisation planétaire consumériste. On pouvait acheter des fraises en hiver, manger toutes sortes de denrées alimentaires venues de l’autre bout du monde, même lorsqu’on était capable de les produire chez nous, importer en masse des produits made in China à bas coût assemblés par des esclaves, voyager dans le monde entier (tant qu’on avait l’argent pour cela), rêver d’une herbe plus verte ailleurs et de lendemains qui chantent… La mondialisation heureuse quoi. Elle allait résoudre tous nos problèmes.

Mais un jour, tout a basculé. Un méchant virus, résultat d’une fornication entre un pangolin et une chauve-souris, a fait fureur dans l’Empire du Milieu. Depuis chez nous, tout le monde regardait avec distance. Et puis sans attendre il a pris l’avion, s’est propagé dans toutes les directions, est arrivé chez nous, discrètement s’est répandu partout pour devenir totalement hors de contrôle. La dangerosité d’un virus fabriqué en laboratoire est une chose, la réaction des gens en est une autre.

Peut-être devrait-on l’appeler coronès-virus, le virus de la couille… ça sonne bien en plus.

 

Un vent de panique… pour rien ?

Le virus de la couille semble faire chuter le taux de testostérone (confiance en soi, intelligence, mémoire…) et monter flèche celui du cortisol (stress), comme une substitution magique. Parce que visiblement un certain nombre de personnes — dont des hommes, qui devraient pourtant montrer l’exemple en ne sombrant pas dans l’excès d’affectif — se mettent pas paniquer, à perdre leur sang-froid. Les scènes de bagarres, de pillages, de files interminables pour faire des courses précipitées en témoignent. Du PQ et des pâtes, vite !

le rayon pâtes est presque vide !

Des pâtes, oui mais des panzani !

Pourtant, il n’y a pour le moment aucunes raisons de paniquer comme si la fin du monde arrivait demain : les chaînes d’approvisionnement fonctionnent encore très bien au moment d’écrire ces lignes.

Alors d’emblée 2 hypothèses :

  • Soit ces personnes ont quelque part l’idée dans leur subconscient que la société actuelle va foirer d’ici peu, que ça va chier et partir en guerre civile. Il faut agir dans l’urgence et constituer un stock. Ils ne sont pas préparés et espèrent encore que dans le pire des cas, l’État leur viendra en aide en temps voulu.
  • Soit ils raisonnent juste avec leur ventre, comme des enfants gâtés, gavés dès l’enfance de sucre, de gras, de junk food et incapables de se sevrer par manque de volonté. Ils sont transformés en meute irrationnelle par la peur du manque.

Ces deux hypothèses sont viables simultanément. Accessoirement, dans tous les cas ces personnes doivent se confronter à de sérieuses dissonances cognitives. Mais bon, l’être humain peut vivre avec, c’est juste qu’un jour ils paieront leur absence de remise en question… J’ajouterai que pour ne manquer de rien, il suffit simplement de faire des provisions… avant les crises, et d’effectuer une rotation des stocks pour ne rien gâcher. C’est-à-dire bien gérer. On en reparle à la fin de tout ça.

Sérieusement, que se passera-t-il le jour où la situation va vraiment devenir critique ? Quand ça va bien merder ? Une guerre surprise au Moyen-Orient ou une variole modifiée, échappée d’un laboratoire P4 ? Je vous invite à vous poser sérieusement cette question ! (ça fait peur)

 

Tout un système qui tremble à cause d’un microbe

Le virus de la couille, c’est surtout la révélation au grand jour, à quel point notre système actuel, extrêmement complexe, est en conséquence, inévitablement fragile. Il ne faut pas grand chose, un petit grain de sable, pour enrayer le mécanisme, un petit virus microscopique pour bloquer des économies basées sur les échanges planétaires et le just-in-time.

Le coronavirus est simplement train d’accélérer la destruction du système. Beaucoup s’en réjouiront, et je les comprends. Mais n’oubliez jamais que vous en faites partie, du système ! Vous et nous en faisons partie, sauf quelques rares personnes ayant pris leur indépendance, et encore tout est relatif. Mais dedans ou dehors, tout le monde fera les frais de la transition brutale qui vient.

 

Ce que révèle cette crise sanitaire

Notre système de santé bientôt en PLS

Il ne vous a pas échappé que les personnels des hôpitaux français sont en grève… depuis plus d’un an ! Pas assez de moyens, de matériel, de lits pour les malades, des heures supplémentaires non payées, congés non pris par solidarité, salaires trop bas, épuisement, violences aux urgences, etc. De quoi dégouter de sa vocation. Quelles réponses ont-ils et elles obtenus ? Rien de concret, mais du mépris de la part de la (ex) ministre de la santé, Agnès Buzyn. Son successeur n’est pas meilleur en la matière…

Durant les dernières décennies, les hôpitaux ont été mis à sac et démantelés par les gouvernements successifs. Moyens en baisses, coupes budgétaires, optimisations à l’extrême, tarifications à l’acte, bureaucratisation, judiciarisation, mépris des soignants… la situation est intenable autant pour les soignants que pour les patients. Est-ce raisonnable de devoir patienter par endroits 8h sur un brancard aux urgences ? Certaines personnes en sont mortes ! On pourrait rallonger longuement cette liste des dysfonctionnements ! La situation critique que nous observons avec stupéfaction et dégoût aujourd’hui n’est que la conséquence de toutes les politiques de restrictions des moyens menées auparavant.

Et puis est venu le COVID-19. La goutte de trop qui fait couler le navire. Les hôpitaux sont submergés de malades, certains du virus, d’autres des accidents de vie habituels et puis toutes les personnes venues encombrer inutilement les urgences par peur d’avoir contracté la maladie. Et il faut gérer tout cela à la fois. Les soignants en sont arrivés à devoir faire des choix entre les patients !!! Une pensée pour celles et ceux qui font leur maximum afin d’assurer dignement leurs missions malgré tout.

 

Un gouvernement d’incompétents notoires

Que dire de ce gouvernement ? Il n’est pas celui du peuple déjà, c’est certain ! Avec un président des ultra-riches, une assemblée nationale de godillots, une réforme des retraites illégitime et bancale passée au 49.3 en pleine crise sanitaire, et toutes les décisions stupides d’ à reculons en marche, le décor est posé. Sauf que non, ils ne sont jamais à ça près. La crise sanitaire du COVID-19 n’est peut-être pas de leur fait, mais la réaction est incohérente :

  • Dès le début de la crise, en parfaite caricature de français, on se croit au dessus des autres, intouchable : le virus chinois ne peut pas nous atteindre. Même si de nombreux médecins ont mis en garde dès le début…
  • mondialisation oblige, des passagers viennent et repartent du monde entier. Mais non, le COVID-19, c’est comme le nuage de Tchernobyl, il restera à la frontière.
  • Dans un premier temps, aucuns contrôles des passagers en provenance de Chine et d’Asie. Juste des affiches aux aéroports
  • On envoie un gros stock de masques en Chine par solidarité. C’est gentil mais les chinois n’en ont pas besoin, les masques, c’est eux qui les fabriquent pour la plupart… et il n’y en a plus assez pour les hôpitaux
  • Le gouvernement ne prend que trop tard la mesure du problème. C’est habituel en France. Un beau pays plein de talents mais gouverné par des ****
  • La porte-parole du gouvernement nous raconte des histoires : le virus n’est pas dangereux ! Pourtant, elle fonctionne en télétravail avec ses équipes…
  • Fermeture très tardive des frontières alors que les autres pays avaient déjà pris ces mesures afin de protéger les populations (et pas seulement leur pays, comme l’ont fait nos amis italiens)
  • Organisation du 1er tour des élections municipales dans un contexte ne le permettant pas. Le meilleur moyen de contaminer en masse la population ! Ils ont osé ! Je vous renvoie aux déclaration de Mme Buzyn à Le Monde, au courant de la situation et en avait informé le président…
  • discours “les masques sont inutiles” -> mensonge d’État !!
  • on va s’arrêter là je crois…

Pourquoi tant d’incompétence ? Y a-t-il des objectifs dissimulés ? Je vous laisses seuls juges !

Nos libertés seront davantage restreintes en partie du fait de l’incompétence de nos dirigeants. En agissant plus rapidement et avec plus de cohérence, le virus ne se serait pas propagé aussi facilement, donc il ne serait pas la peine d’envisager une quarantaine jusque dans le pire des cas la fin du printemps. Enfin bref… La santé des gens n’est pas leur soucis. Le problème du virus chinois était connu depuis le mois de décembre 2019, il n’a donc pris personne par surprise en Europe…

Je ne reviendrai pas sur le discours de Macron de lundi soir, qui a réussit à nous sortir que nous étions en guerre (6x) ainsi que sur les nombreuses dissonances cognitives. Dire une chose puis son contraire, c’est sa spécialité…

 

Des réactions disproportionnées

Depuis l’annonce du confinement obligatoire de lundi soir, la plupart des français se plient à cette contrainte. Non pas qu’il faille faire confiance à cette bande d’imbéciles qui nous gouvernent, mais car des mesures sont devenues nécessaires étant donné la progression fulgurante du virus et sa dangerosité pour les personnes les plus fragiles, et ce n’est pas moi qui le dit mais de nombreux médecins de terrain, qui avaient par ailleurs averti du danger du COVID-19 et des mesures de confinement préventives à prendre bien plus tôt.

Cependant, de nombreuses réactions totalement stupides et excessives ont été constatées un peu partout sur le territoire français :

  • bagarres pour des pâtes, du PQ, des conserves
  • pillages de magasins
  • abandons de chiens et de chats par peur qu’il soit porteurs de la maladie (ce qui est faux)
  • achats compulsifs : on remplit à déborder son caddie de denrées alimentaires à la va-vite, sans penser aux autres
  • tout ce que vous ne savez pas…

Ces réactions se produisent dans une société d’abondance calorique, alors qu’il n’y a pas de crise d’approvisionnement… j’en parlais plus haut. On devrait normalement ne pas succomber à la panique. Il y a de quoi s’inquiéter sur la mentalité de certains français. Même si l’égoïsme a toujours existé, notre société de surconsommation l’a exacerbé à un niveau critique, puisque la moindre inquiétude ou frustration peut potentiellement dégénérer. C’est un indicateur parmi d’autres de l’état de tension actuel dans la société.

 

Les français ne sont pas préparés à une crise majeure

Les réactions disproportionnées dont on parlait plus haut sont la conséquence d’un état d’esprit, d’une absence de préparation, confrontés à une crise. Or, si les crises ne sont pas toutes prévisibles, on a toujours la possibilité de s’y préparer, tranquillement, sans excès. On parle pourtant du virus depuis le mois de décembre 2019, il était évident que l’on arriverai à une situation de confinement si le virus se propageait hors de Chine.

Le risque devrait normalement appeler à constituer préventivement des réserves raisonnables de denrées non périssables, de consommables en tout genres, etc, sans pour autant sombrer dans la paranoïa. Le but premier est simplement de palier à des ruptures d’approvisionnement passagères, pas à la fin du monde. Lorsqu’un problème imminent se pointe, on a alors pas de raison de paniquer. Nos anciens ont toujours procédé de la sorte, mais nous, à notre époque, anesthésiés que nous sommes, nous avons oublié que les rayons des supermarchés ne se remplissent pas tout seul. Il y a toute une logistique en amont, qui est fragile.

 

La domination des masses par la peur

Avec cette crise bien opportune du COVID-19, notre gouvernement de traîtres a réussit un tour de force : celui de mettre fin (temporairement) aux conflits sociaux (réforme des retraites + 49.3) puis en confinant tout le monde à la maison. Un virus tueur est un excellent moyen de tétaniser la population, de museler les intrépides, d’occuper l’espace médiatique, faire taire les revendications légitimes et d’avoir le champs libre pour instaurer par décrets les lois les plus infâmes. Alors oui, officiellement l’application de la réforme des retraites est reportée, mais elle aura bien lieu.

Étapes par étapes, par acceptations progressives et résignées, on viole nos libertés fondamentales de la manière la plus sournoise qui soit. Si la quarantaine pour sauver des vies est justifiée au vu de la situation, elle n’autorise pas les gouvernements à faire n’importe quoi en douce dans notre dos.

 

Les conséquences

La crise du COVID-19 justifiera la pire crise financière à venir !

La BCE vient d’injecter 750 milliards d’euros pour rassurer les marchés financiers. C’est colossal. Et elle n’avait même pas le choix ! Une fois de plus, on tient à bout de bras un système non viable près à s’écrouler. Une fois de plus, comme à chaque création monétaire, l’argent qui a été émis sous forme scripturale n’existe pas et n’a aucune réalité physique ! C’est-à-dire qu’il ne vaut… rien. Il n’a de valeur que pour ceux qui croient en sa valeur.

Ce procédé ne date pas de hier et il s’accélère avec la crise. La FED fait exactement la même chose aux USA (les 2 institutions sont interdépendantes économiquement de toute façon). Avec ou sans virus tueur, l’écroulement financier aura lieu tôt ou tard, dans tous les cas. La crise sanitaire n’a en fait qu’accéléré un processus de destruction déjà bien engagé. L’oligarchie tentera de faire croire aux populations que c’est le virus qui aura tout détruit. Ne croyez pas leurs mensonges ! C’est le système entier qui va mal : de la mauvaise gestion écologique jusqu’au monstre de la financiarisation. Ce n’est qu’un prétexte pour nous faire avaler les projets du Nouvel Ordre Mondial. Là aussi on en reparlera…

Si vous souhaitez approfondir votre prise de connaissances sur le sujet, je vous invite à faire un tour sur le site internet de Pierre Jovanovic, journaliste économique indépendant qui va au fond des choses, tellement que les médias l’ont interdit d’antenne !

 

Les épargnants vont se faire dépouiller !

Dans le même registre de joyeusetés, la crise financière géante qui vient risque de voir confisquée par les banques en manque de liquidités, l’épargne des ménages. Adieu votre argent. Les assurances vies, qui sont des produits financiers, vont être perdues. Puis viendront les comptes plus classiques, livret A comptes courants. Informez-vous sur la situation actuelle du Liban, ils ont juste un peu d’avance sur nous.

La solution ? Je ne sais pas quoi vous dire, si ce n’est de convertir en physique ce qui n’est qu’un jeu d’écritures. Achetez une maison, un appartement, de l’or physique, un terrain pour faire votre jardin, n’importe quoi qui vous plaise et qui peut conserver intrinsèquement de la valeur sur la durée.

 

Vastes plans de licenciements

Selon Jacques Sapir, économiste, 12% des PME italiennes pourraient mettre la clé sous la porte, malgré les aides et la réponse rapide du gouvernement italien. Cette estimation est provisoire et concernant la France, il y a des risques que ce soit bien pire étant donné que le pire de la crise est devant nous. Réjouissant.

 

L’heure est à l’introspection

Voila, si vous avez lu jusqu’ici vous réalisez peut-être à quel point la situation prochaine va être compliquée, bien plus qu’une histoire de confinement. Nous arrivons donc là où devait mener cet article : amener les gens à réfléchir au sens des choses, à la vie, à la société actuelle qui va dans le mur, mais surtout à rechercher les solutions là où elles se trouvent. Et pour la plupart, elles se trouvent en nous-mêmes. Et ça c’est plutôt une bonne nouvelle. Promis, le reste de l’article va être plus agréable 🙂

le chat mène les affaires

Qu’est-ce que je vais bien pouvoir fabriquer entre 2 siestes ? Photo de Sarah Pflug de Burst

 

Le constat

Avec la quarantaine, nous sommes coincés chez nous, c’est un fait… et on ne pourra rien y changer, à part s’appliquer à respecter au mieux les fameux gestes barrières afin de protéger tout le monde. Vous ne pouvez pas négocier, et les restrictions risquent de s’accentuer prochainement. Pour le moment, nous n’avons pas d’autre choix que d’accepter la situation. Cela va obligatoirement nous demander des efforts.

Pour certaines personnes, la situation est particulièrement difficile à vivre, c’est le cas des gens faits comme des rats dans 9m² à Paris. Les studio d’étudiant, les chambres de bonnes c’est petit, parfois invivable. Rude. J’espère qu’un maximum de gens ont eu le bon réflexe de se replier en famille, chez leurs parents ou dans des lieux plus amples. Internet, netflix, PornHub, youtube, les jeux vidéos et co ne suffisent pas comme palliatifs à une vie saine et équilibrée. Respirer l’air libre est presque devenu un luxe. Alors que faire ?

 

Révélation : le confinement est votre chance !

Oui, vous m’avez bien lu : le confinement est une chance, une belle opportunité (pour les gens qui veulent changer leur vie) Une chance pour vous, pour votre vie de famille, pour la prise de conscience du lien social… et pour la démocratie. WHAT ? Être enfermé par des dirigeants qui ont la haine de la France est une chance pour le bien commun ? Et bien paradoxalement, oui. Pour comprendre cela, il est nécessaire d’aborder la situation autrement que sous le prisme du confinement ça fait chier. Vraiment, si vous avez ce logiciel, vous gagnerez à en changer, car je vous préviens, on est parti pour bien plus que 2 semaines de confinement… tablez plus sur 4-6 semaines, c’est plus réaliste !

Dans la vie, nous avons souvent le pouvoir de retourner une situation de contrainte à notre avantage, pour changer notre façon d’être, notre perception des choses, nous améliorer, faire autrement . Les choses ne se passent pas comme prévu ? Ne soyons pas mauvais joueurs. Notre avenir individuel et collectif n’est pas écrit d’avance, il est ce que nous décidons d’en faire. Désormais, nous avons du temps devant nous, utilisons-le au mieux pour réaliser des choses constructives, pour nous réaliser. Il ne faut surtout pas gâcher cette opportunité, car pour être tout-à-fait honnête avec vous, elle ne se représentera pas, ou plus sous cette forme !

Le confinement est peut-être LA chance de votre vie, l’opportunité de vous poser et de tout remettre à plat.

 

Ne plus aller au travail soulage et libère du temps

Alors je vous vois venir ! Je sais très bien que beaucoup de personnes vont perdre de l’argent, en particulier les indépendants. Je ne me place pas sous cet angle de vue, mais sous celui de nombreux salariés emprisonnés par leur job : enfermement toute la semaine, transports, stress, management par la peur, bullshit job… travailler n’est pas forcément un plaisir. Jusqu’au point où l’on peut assimiler le salariat à un esclavage moderne, mais c’est un sujet à part entière. Maintenant, il est probable que vous soyez enfermé non pas au travail, mais chez vous. Et ça, c’est complètement différent.

Du coup, mettre une pause à cette routine n’a de sens que si vous ne retombez pas dans une autre routine. Vous êtes chez vous, vous avez un panel de choix. Avez-vous l’intention d’occuper vos journées, c’est-à-dire de combler un vide, parfois existentiel, ou de réaliser votre vie ? ça peut paraitre simpliste dit comme ça, mais c’est la réalité. Nous faisons des choix chaque jour. Malheureusement, c’est souvent la facilité et la paresse qui l’emporte, et l’option télé a tendance à gagner chez beaucoup de gens. Vous avez le pouvoir de changer cela, maintenant. Vous ne rentrez plus du boulot stressé, les excuses d’avant ne sont plus valables. L’algorithme a changé. C’est le moment de repartir sur des bases plus saines.

Télétravail

Peut-être que vous “bénéficiez” de l’option télétravail, et je mets ça avec des guillemets car vous savez bien que ce n’est pas si simple et demande beaucoup de souplesse et de remise en question. Le fait est que vous êtes quand-même chez vous et j’espère, bien pénard, OKLM. Alors oui c’est sûr que cela peut poser problème à certains de superposer le lieu de travail avec celui où l’on vit, mais bon gré mal gré, vous allez devoir inventer une autre façon de travailler, peut-être plus fun, en musique, en décousu, ça peut être rafraichissant.

Les enfants

Avec des enfants, le calme ne durera pas longtemps et cela ajoute de la complexité. Mais quand on a des enfants, logiquement on est censé les aimer et dans tous les cas il faudra les assumer jusqu’au bout. Sans vouloir jouer le père-la-morale, c’est l’épreuve de vérité. Vous allez vous rendre compte vraiment, de comment vous avez éduqué vos gosses. Bien élevés, et avec du tact et de la bienveillance, les fauves enfermés avec leurs parents seront peut-être encore gérables. Dans le cas contraire, vous n’aurez pas d’autres choix que de vous remettre en question, car l’attitude des enfants vient essentiellement de leurs parents.

Peut-être que des choses n’allaient pas dans la manière de les éveiller à la vie ? Vous avez le pouvoir de changer les choses. En évitant de leur crier tout le temps dessus, ce n’est bon ni pour vous, ni pour eux, et parce que les X semaines de quarantaines risquent d’être assez longues. Je n’ai personnellement pas d’enfants, je ne pourrai donc pas vous aider à ce sujet… mais comme vous allez pouvoir passer du temps avec eux, peut-être que vous les comprendrez mieux et que trouverez facilement et naturellement votre méthode pour leur apporter ce dont ils ont réellement besoin.

 

Union, solidarité, réalité

C’est dans les crises que l’on ressert les liens… ou qu’on les défait. La promiscuité avec vos quo-détenus de fortune ou d’amour est plus resserrée que jamais, c’est donc une mise à l’épreuve pour chacun. Je ne vais pas tourner autours du pot : certains couples n’y survivront pas. Quelque part, c’est une chance, puisque c’est dans l’adversité que l’on découvre la profondeur des gens.

Vous n’aurez peut-être jamais passé autant de temps ensemble en continu. Leurs qualités et leurs défauts se révèleront enfin au grand jour ! Le confinement sera le catalyseur de nos relations :

  • en interne de la tribu : avec la famille, les enfants, le conjoint, les colocataires. Vous allez tous devoir prendre énormément sur vous-même durant cette épreuve (au sens large)
  • en externe à la tribu : les amis, les collègues. Qui compte réellement pour vous ? Est-ce que vous comptez à leurs yeux ? C’est le moment de les appeler.
  • l’élargissement : vous avez du temps et j’espère, un besoin de renouveau. Il est grand temps de profiter de la crise pour tisser de nouvelles relations dans la sphère de vos centres d’intérêts ! Tout cela par internet, évidement.

Des efforts peut-êtres importants vont vous être demandés afin d’assurer la cohésion du groupe : maîtrise de soi, bienveillance, tolérance, compromis, partage, etc. C’est l’heure de devenir quelqu’un de meilleur et de prendre soin des autres. Passer sa vie devant son écran en solitaire ne résoudra pas tous nos problèmes, c’est pourquoi le lien social physique est primordial, et à défaut, virtuel. Nous avons la chance de pouvoir téléphoner et faire de la visioconférence, alors profitons-en ! La situation actuelle est inédite : pour la première fois depuis l’avènement d’internet, un confinement est imposé à tous les citoyens. En d’autres termes : internet est devenu indispensable pour pérenniser le lien social !

 

Devenir quelqu’un de meilleur

Lorsque l’on est confronté à des situations inhabituelles voire inédites, qui nous poussent à changer nos habitudes et nous adapter, nous apprenons sur la vie. Ce confinement est je le répète, une chance pour apprendre sur nous-même, une chance pour se tourner vers l’intérieur, réaliser l’introspection nécessaire. Nous avons tous des défauts, des problèmes, et souvent une manière négative d’aborder les choses. C’est l’occasion de changer, de relativiser. Vous avez pour vous aider, beaucoup de contenus de développement personnel sur YouTube… il y a des choses qui ne servent à rien, et à l’inverse, des pépites. C’est à vous de chercher… Allez je vous aide, Jean Laval par exemple est très intéressant.

Votre monastère

Monastère de Santo Ecce

Monastère de Santo Ecce en Colombie. Image par Makalu de Pixabay

Certaines personnes en quête de spiritualité et d’introspection font le choix de se retirer dans des monastères afin de se donner à Dieu. Nous ne sommes certainement pas dans la même situation, d’autant plus que nous n’avons pas choisi l’isolement, mais prenez juste un moment pour réfléchir à leur condition et à leur choix. Ils deviennent frères et décident de vivre ensembles. Ils ont une mission et vivent dans l’amour. Ils et elles se considèrent comme une communauté de destins.

Je ne suis pas du tout en train de vous appeler à vous convertir ou à lire la Bible dans son entièreté. Ce que je veux vous dire, c’est que notre situation actuelle comporte certaines similitudes avec la vie monastique. C’est encore plus vrai si vous disposez d’un jardin. C’est à vous de rechercher ce qui vous anime, votre raison d’être ici et maintenant, avec votre communauté, votre tribu, votre famille. Même seul dans votre chambre, vous êtes encore relié à eux. Certains d’entre vous vont pouvoir œuvrer pour le bien commun, d’autres pourront enfin chercher en eux ce qui leur manque…

 

Ouvrir le champs des possibles

Vous avez une opportunité folle de vous occuper de tout ce que vous n’avez jamais pu, ou osé, commencer ou terminer, que ce soit les travaux de la maison et du jardin, passer du temps avec les enfants, parler à votre voisin, ranger et faire le tri dans votre vie, etc. Je ne peux pas savoir à votre place ce dont vous avez besoin, en tant que personne unique, c’est donc à vous d’être honnête avec vous-même et de mettre sur papier ce que vous aimeriez entreprendre durant la quarantaine, pour vous et pour ceux qui comptent.

 

Préparerons la contre-attaque !

Comme je le mentionnait plus haut, la France est très mal gouvernée. C’est certainement le pire gouvernement que nous ayons eu à subir au quotidien. Pour le moment, nous sommes physiquement confinés pour une durée indéterminée, mais nous en sortirons probablement à la fin du printemps. D’ici là, il me semble que le devoir de chaque citoyen engagé pour son pays est de participer et de co-organiser les initiatives citoyennes, levier indispensable pour nous nous permettre de dégager la caste illégitime au commandes et de rendre le pouvoir aux citoyens.

Oui, ce message est politique, mais comme vous le savez peut-être, tout est politique, car la politique c’est à l’origine l’administration de la cité ! Acheter est politique, regarder tel ou tel programme TV est politique, faire son jardin en permaculture est politique, etc. Personne ne pourra échapper à ses responsabilités !

 

Préparer son jardin en permaculture bien sûr !

jardin potager

jardin potager en permaculture

Évidement, quand on habite à la campagne, ou au moins que l’on dispose de son petit (ou grand) jardin, le confinement est immensément plus agréable que si vous habitez en appartement sans balcon… Le jardin fait partie de l’espace vital, mais c’est aussi ce qui à terme, vous permettra de vous nourrir en partie durant les crises avec rationnements alimentaires. Ne pas dépendre complètement des chaînes d’approvisionnement n’est pas un luxe, cela fera probablement partie prochainement de votre quotidien.

Alors pour aller droit au but, si vous avez un peu de terrain :

  • lisez un bon livre sur la permaculture pour les débutants. La plupart s’adresse aux débutants de toute façon 😉 Ou regardez les vidéos de Damien Dekarz avec sa chaine permaculture agroécologie etc…
  • préparez vite votre terrain, semez, regardez pousser. Normalement vous arriverez bien à manger quelque chose ou à faire une tisane !
  • ne recherchez surtout pas la perfection car l’échec et l’apprentissage font partie du processus. L’important est dans la pratique !
  • tout le travail que vous donnez au jardin paiera un jour, soyez-en certain(e)
  • PS : il est encore temps d’acheter des graines sur internet ! exemple chez le semencier Kokopelli

Oubliez les produits chimiques de synthèse car ils ne sont aucunement la solution, mais une partie du problème de l’appauvrissement des sols. Les techniques de la permaculture, c’est ce qui vous aidera réellement à réussir un jardin vivrier, élégant, fonctionnel et invitant la biodiversité chez vous. Je vous laisse regarder par exemple les livres du côté des éditions terre vivante.

 

Merde, les survivalistes avaient (encore) raison…

Un des aspects majeurs du blog réside dans la sensibilisation à la résilience aux crises. Les survivalistes (en tout cas les gens sérieux bien sûr, pas ceux qui veulent vous vendre du matériel cher qui ne vous servira jamais) sont les maîtres en la matière. D’ailleurs, le survivalisme et la permaculture sont des domaines connexes, qui se rejoignent sur une idée clé qui est la nécessité d’une recherche d’autonomie, ou de manière plus réaliste, de résilience faces aux crises systémiques. Nous sommes en plein dedans.

Vous remarquerez par ailleur que vivre à la campagne en cas de crises, avec ou sans confinement, apporte de nombreux avantages, même si les débats sérieux sur la localisation d’une BAD (base autonome durable, votre lieu de vie en somme) permettent de nuancer largement mon propos. Je ne rentre pas dans le détail ici car le sujet relatif au survivalisme et à la collapsologie demande plus de développement, mais l’idée que je souhaite vous transmettre est simple : préparez-vous ! La crise du COVID-19 est un test grandeur nature, c’est du jamais vu à notre époque, mais l’humanité y survivra. C’est la suite qui craint 🙁 Alors n’attendez pas pour vous préparer !

S’il vous plait : faites des réserves préventives ! Le bon sens appelle impérieusement à se prémunir du manque de ressources vitales, la nourriture en premier lieu. Il est déjà un peu tard, en période de confinement, pour espérer aller au delà, mais constituer des stocks dynamiques (c’est-à-dire renouvelables en roulement, sans pertes) est encore possible. Dans les 2 prochains mois, rien ne permet de dire si les circuits d’approvisionnement fonctionneront encore bien, si citoyens seront autorisés à faire leurs course quand cela les arrange. Cela signifie qu’avec de nouvelles restrictions, vous pourriez par exemple vous retrouver à faire 1-2h de queue au supermarché pour acheter de la nourriture. C’est arrivé au Venezuela, et ça viendra bien un jour chez nous.

L’effondrement en cours de la société actuelle (écologique, économique, social, moral, politique…) n’épargnera personne. Mais il y aura ceux qui se préparent dès maintenant, et les autres. Pas de panique, on en reparlera…

 

Conclusion ?

Je dirai que l’on peut surtout parler d’une ouverture. Surtout pour un premier article ! N’hésitez pas à revenir sur le blog prochainement, et à vous abonner au flux RSS pour le rien manquer 😉 J’ai un certain nombre d’idées d’articles qui pourraient vous plaire, si vous êtes curieux et à la recherche de contenus liés à la permaculture, l’autonomie, le survivalisme, etc.

La nécessité de l’introspection nous concerne tous et toutes, bon nombre de solutions sont en nous-même, encore faut-il avoir la démarche de se questionner sur ce qui ne tourne par rond dans nos vies, sur ce que nous pourrions faire pour y remédier. Le confinement est une chance pour les gens intelligents, pour la France et pour le monde. Pour tous ceux qui veulent participer à un monde meilleur.

Si vous écoutez ce messages, vous êtes la résistance.

 

monastère Meteora

Le monastère Meteora en Grèce. Image par Ioannis Ioannidis de Pixabay